Alors que l’indice CAC 40,l’indice phare de la place boursière parisienne,a perdu plus de 2 % depuis le début de l’année,la performance sur la même période affichée par l’indice boursier Bloomberg Pricing Power est supérieure à 14 %.

Composé exclusivement de sociétés cotées,capable de relever régulièrement leurs tarifs de vente sans pour autant dégrader leur chiffre d’affaires,il fait toutefois un peu moins bien que les deux principaux indices de la Bourse américaine,le S&P 500 et le Nasdaq.

Cependant le concept de pricing power présente un intérêt. En effet,comme le rappelle Frédéric Tassin,responsable Gestion actions globales et thématiques chez OFI Invest AM,le terme anglo-saxon pricing power désigne la « capacité d’une entreprise à pouvoir piloter les prix de ses produits et services en maintenant sa marge bénéficiaire,ce qui lui permet de tirer son épingle du jeu,indépendamment de l’environnement économique ».

Revers de la médaille : les valeurs dites pricing power sont davantage recherchées par les investisseurs en raison de la résilience de leur modèle économique. En conséquence,elles affichent des niveaux de valorisation,bien souvent,élevées. Par exemple,compte tenu de ses perspectives de croissance des bénéfices,la société tricolore Hermès vaut actuellement plus de cinquante fois les bénéfices attendus pour 2024,un chiffre à comparer avec une moyenne historique autour de quinze pour le CAC 40,d’après les estimations réalisées par Bloomberg.

Il vous reste 40.49% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.