Elisabeth Borne,ministre de l’éducation,lors des assises de lutte contre l’antisémitisme,à la Maison de la radio,à Paris,le 13 février 2025. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP Ils se sont installé de chaque côté de la scène du studio 104 de Radio France,entre les énormes bas-reliefs du sculpteur Louis Leygue. Douze jeunes de confession juive,lycéens,collégiens et étudiants,sont venus,jeudi 13 février,témoigner de leur expérience à l’occasion de la relance des assises de lutte contre l’antisémitisme. Les uns après les autres,avec parfois de l’émotion dans la voix,ou de la colère,ils ont partagé leur vécu,ou raconté ce que d’autres leur avaient rapporté : des insultes voire des agressions commises sur eux parce qu’ils sont juifs. Des récits suivis d’une réflexion et d’une discussion entre une avocate,un recteur d’université et une historienne.

L’événement,qui a connu une première édition en mai 2024,a été relancé début 2025 à l’initiative de la ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations,Aurore Bergé,car il n’avait pas pu porter ses fruits. La dissolution de l’Assemblée nationale,en juin 2024,avait mis un arrêt à ses travaux. Jeudi,il s’agissait donc de discuter de la recrudescence des actes antisémites. Et partant,de trouver des solutions contre un phénomène qui a pris une ampleur démesurée depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 par le Hamas contre Israël et la guerre qui s’est ensuivie à Gaza.

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