2025-03-12 IDOPRESS
Une caisse de charges d’obus lors de la visite d’Emmanuel Macron à l’usine de poudres et d’explosifs Eurenco à Bergerac (Dordogne) le 11 avril 2024. LUDOVIC MARIN / AFP Souveraineté,relocalisation,production de masse… Voilà maintenant cinq ans que ces termes font partie du quotidien. Apparus lors de la crise liée à la pandémie du Covid-19 qui a révélé en 2020 la fragilité du système de santé,ces mots prennent toute leur ampleur à la suite du déclenchement de la guerre en Ukraine par la Russie en février 2022.
« Nous entrons dans une économie de guerre,annonçait Emmanuel Macron quatre mois plus tard. Cela va nous obliger à investir davantage pour les Etats,à être plus exigeants avec les industriels ; pour ces derniers,à être encore plus innovants,plus rapides ; à changer parfois le mode de relations pour pouvoir répondre beaucoup plus rapidement aux besoins et aider à avoir des équipements qui correspondent aux besoins parfois de court terme de l’armée. »
Depuis,cette notion revient en force dans les débats,suscitant de multiples interprétations,jusqu’aux plus anxiogènes. D’où l’importance de la définir. « L’économie de guerre,comme elle est considérée aujourd’hui en France,n’est pas une économie de temps de guerre,mais une économie qui se prépare à ne pas subir en cas de crise,précisait le délégué général pour l’armement (DGA),Emmanuel Chiva,le 4 décembre 2024,lors de son audition à l’Assemblée nationale. Cela passe évidemment par les acteurs économiques de la défense,mais pas seulement. Il s’agit aussi de passer d’un modèle de temps des dividendes de la paix à un modèle d’engagement qui,à la différence des années précédentes,peut être probable et surtout non choisi. »
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